Permanence au YCPL les samedis de 10h à 12h

0089A compter du samedi 9 avril le YCPL, assurera une permanence au club house chaque samedi de 10h à 12h.

Des vidéos de formation à la régate pourront être projetées et commentées.

Venez nombreux nous rencontrer.

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ADHESION, LICENCE, INCRIPTION REGATE : QUELLE FORMULE CHOISIR ?

 

Lisez CECIPackSkipper

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NOUVEAU : Le YCPL a sa page FACEBOOK

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Thomas B du YCPL a participé à la mise au point du bateau de l’America Cup ORACLE

20150918_155459Coupe de l’America 2017

Voir la vidéo:https://www.youtube.com/watch?v=v_IZSHc7Zb4&feature=em-subs_digest

Comme lors de la 34ieme édition à San Francisco, la prochaine coupe se déroulera sur des catamarans volants.

 Elle aura lieu aux Bermudes en 2017 avec en préambule les America’s Cup World Series (ACWS) en 2015 et 2016 comprenant 3 week-end de régate en 2015 (le dernier aura lieu le 3 week-end du 16-18octobre aux Bermudes) et 3 autres week-end de régate en 2016.

En 2017, se dérouleront alors les « Qualifiers » dont sortiront les 4 meilleurs challengers, puis les « Play-Off » qui détermineront le challenger officiel qui affrontera en duel, toujours en 2017, le defender américain de la coupe, Oracle Team USA.20150912_080034

Concernant le bateau, la finale de la précédente édition a vu s’affronter des catamarans de 72 pieds, à aile rigide, à foil, qui atteignaient régulièrement plus de 40kts. Afin de diminuer les coûts de participation, la finale de la prochaine édition va se dérouler sur des catas de 50 pieds tandis que les régates préliminaires se courent sur des 45 pieds. Petite subtilité, les catas actuellement en course dans les World Series sont des AC45F. Il s’agit d’une version monotype, un peu plus simple par rapport à l’AC45S (on lit aussi T dans les articles) qui lui, sert de bateau de développement pour le futur AC50 des phases finales.

Ayant travaillé 3 semaines chez le defender, je vous propose un petit aperçu de l’ambiance chez Oracle et de l’AC45S.

  Tout d’abord la coupe se déroulant en 2017 aux Bermudes, Oracle a installé sa base sur place, tout au bout de l’île au Royal Naval Dockyard. Cette pointe constitue une des extrémités du Great Sound, baie où se dérouleront les régates.

Bureau d’études, voilerie, salles de debriefing video, et salle de sports occupent un ancien bâtiment du Dockyard , le reste de la base se trouve directement sur les quais sous forme d’un énorme Lego de containers maritimes aménagés en atelier de câblage, composite, usinages mécaniques, menuiserie, bureau, cantine etc …qui ont simplement été déplacés depuis la dernière coupe à San Francisco.

L’énergie sur la base est palpable, et sous un aspect relax, ça bosse dur, week end compris. L’objectif est clair, garder la coupe !20150917_183237

Dirigée par Grant Simmer, l’équipe est en gros constituée du bureau d’études, des navigants et  du shore team dont les membres, mêmes s’ils ne naviguent pas sont également souvent  des marins pros du circuit TP52, ou des maxis  dont Comanche et Wild Oat. Les voir gréer un AC45 en moins de temps qu’un simple Laser est un spectacle incroyable…

Côté bureau d’étude, des personnalités en tout genre, architectes naval connus (Scott Ferguson et Paul Bieker), aérodynamiciens de renom, et cocorico un compatriote méditerranéen, Dimitri Despierres, au design de l’aile et ce depuis l’aile géante de BMW Oracle à Valence.

Enfin, chez les navigants, des stars comme le skipper James Spithill, 2 coupes à son palmarès, le tacticien Tom Slingsby, 5 fois champion du monde et champion olympique de laser, et beaucoup de jeunes comme Kyle Langford régleur de grande voile, qui n’a que 25 ans, tout cela sous le coaching de Philippe Presti comme à la précédente édition.

Les journées commencent en généralement par du sport à 6h30 … puis petit déjeuner collectif à la base à 7h30 et à 8h au boulot.

 Courant septembre, le shore team était concentré sur la finition du second AC45S afin d’avoir deux bateaux pour des entrainements communs.

Les navigants de leur côtés soit préparent leur sortie sur l’AC45 soit s’entrainent en moth à foil (Mach2). L’intérêt de ce dernier, en plus de l’entrainement physique, est d’habituer les marins à tout faire plus vite comme le nécessitent les AC45, réglages, observation du plan d’eau, tactique, évaluation de la trajectoire pour les croisements, tout se passe en accéléré, imaginons ce que doit être l’approche à plus de 30kts de la bouée sous le vent, entourés de catas volants remplis de fous furieux…sans parler de la dangerosité intrinsèque de ces bateaux.20150918_155502

Sur un plan technique, il faut être clair, les AC45S ainsi que les AC50 de la finale sont et seront hyper sophistiqués, l’America c’est cela, toujours plus de technologie et d’innovation, et aujourd’hui paradoxalement il n’a jamais été aussi facile d’acheter et programmer pour quelques centaines d’euros des calculateurs venant la course automobile et qui vont permettre de piloter les systèmes hydrauliques du bateau….

L’hydraulique est justement l’élément central de ces nouveaux bateaux. Sur l’AC45S aujourd’hui, il ne reste qu’un winch dédié à l’écoute (en direct) de l’aile. Tout le reste est actionné par des vérins hydrauliques : écoute de foc autovireur, courbure de l’aile, vrillage de l’aile, montée/descente des foils, réglage de leur incidence (basculement avant/arrière), réglage de leur angle latéral, réglage de l’incidence des safrans qui sont articulés à leur point de fixation bas et basculent globalement (pas de volet mobile sur le petit plan porteur).

Toute l’énergie nécessaire au fonctionnement de l’hydraulique sera au final entièrement fournie par les wincheurs sur les moulins à café qui peuvent au choix être embrayés soit sur le winch soit sur les pompes servant à remettre en pression les réservoirs hydrauliques. J’ai essayé (sans succès évidement) de fournir sur le banc d’essai la puissance demandée à un wincheur, c’est infernal et on comprend mieux l’importance de leur préparation physique.

Le gros intérêt de l’hydraulique est de pouvoir fournir de manière quasi instantanée une énorme quantité d’énergie dans les manœuvres et de leur permettre d’étaler leur effort de recharge pendant la course (ils ont en plus des tâches de régleurs). Même si le bateau est léger, moins de 3 tonnes), quand on voit la taille du vérin servant à monter/descendre le foil (il est si encombrant qu’il est placé à l’horizontale dans les coques, entre les pieds des marins, on imagine bien les puissances mises en jeu. Autres petits bijoux d’ingénierie mécanique, le système articulé sur 3 axes, d’orientation des foils, et surtout un incroyable mécanisme basculant, que l’on peut regarder des heures sans comprendre la cinématique, à base de rails et de vérins qui est placé dans le bas de l’aile gère le vrillage par torsion des 3 volets de bord de fuite (solidaires entre eux afin d’avoir une chute continue) ainsi que la cambrure générale du profil et les inversions lors du changement d’amure.

Concernant la partie sustentation, il est intéressant de noter que contrairement à un planeur ou un avion, le foil principal et le plan horizontal sous le safran sont tous les deux porteurs, avec donc un centre de gravité qui doit rester entre les deux et un besoin de réglage quasi permanent en fonction des variations de vitesse. Le réglage de l’incidence du foil est fait par le barreur via deux boutons placés sur la petite barre à roue, tandis que celui du safran et à la charge d’un équipier. Autre point intéressant, le safran au vent qui doit rester immergé est conjugué en opposition avec celui sous le vent afin d’être déporteur et apporter une importante force de contre gîte… quand ce safran sort de l’eau, le régleur de l’aile doit réagir vite … Enfin côté performances, lors des sessions de navigations auquel j’ai assisté, pour 13-14kts de vent le bateau dépassait allègrement les 30kts … La vitesse au portant est tellement élevé que le redressement du vent apparent donne un angle d’environ 20°, soit à peine 5° de plus qu’au près…Dès une dizaine de nœuds, le bateau décolle et l’accélération est alors immédiate. Il faut bien les 1200CV du bateau suiveur pour le rattraper rapidement.

 En ce moment les efforts de développement portent essentiellement sur les foils qui sont le principal axe d’amélioration de la vitesse maximum, mais il s’agit d’un compromis complexe entre capacité à faire décoller le bateau au plus tôt, stabilité, et vitesse maximale atteignable. Petit avantage amusant des Bermudes, l’eau transparente permet de filmer les foils immergés ce qui constitue un avantage pour leur mise au point.

En conclusion, bien qu’il y ait toujours quelques grincheux sur l’hyper technicité, les budgets mis en jeux etc… cette édition de la coupe va être incroyable, surtout avec des bateaux moins grands et moins chers qui permettent à 5 challengers d’être en course, dont une équipe Française et dont le nouvel objectif de vitesse est encore plus élevé (50kts).

            Ajoutons à cela des techniques de diffusion d’image en réalité augmentée, la beauté du cadre de course aux Bermudes et une liberté « contrôlée » d’adaptation des bateaux par les concurrents : possibilité de modification des systèmes, des foils, des volets mobiles de l’aile, on peut s’attendre à une compétition réellement passionnantes, dont l’issue est loin d’être écrite à l’avance tant le nombre de paramètres en jeu est grand. Une chose par contre est certaine, sans être devin pour le résultat final, Oracle a le couteau entre les dents, un moral d’acier et la bataille promet d’être énorme !

Voir ce reportage VIDEO     https://www.youtube.com/watch?v=sQXhJpuw0Vk&feature=em-subs_digest-g

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Bon à savoir : une lampe frontale extraordinaire

tunchw1419412208187Nous sommes plusieurs à être équipés avec ce matériel qui est d’un rapport qualité/prix imbattable. Pour moins de 20€ il ne faut pas se priver (batteries, chargeur 230VAC et chargeur 12VDC inclus).

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Protégé : Réveillon YCPL 2015-2016

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Jacky CLEMENCON nous a quitté

Notre ami Jacky CLEMENCON nous a quitté le 31 décembre.

Les plus anciens se souviennent de lui, il a arbitré avec beaucoup de bonne humeur, et pendant de nombreuses années toutes les régates du YCPL.

Le cancer l’avait écarté de notre plan d’eau depuis quelques années et l’a finalement emporté après de longues souffrances.

Nous conserverons le souvenir d’un ami dévoué à son club et adressons à sa famille et plus particulièrement à sa fille et à son fils, nos plus sincères condoléances.

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Le CALENDRIER 2016 est en ligne

Le CALENDRIER 2016 des nos activités est en ligne. Téléchargez-le et bloquez les dates sur votre agenda.

Vous pouvez prendre, dès maintenant, votre licence 2016 et votre adhésion au YCPL, en ligne

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Trophée Ville de Leucate les 17 et 18 octobre

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affiche Ville de Leucate

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Régates d’été pour les plaisanciers.

Chers amis plaisanciers

Dans le cadre de la régate LES 6 HEURES DE LEUCATE qui se déroulera le samedi 15 août, le Yacht Club de Port Leucate (YCPL) souhaite ouvrir son programme aux propriétaires et skippers des bateaux qui n’ont pas l’habitude de régater mais qui souhaiteraient le faire en toute décontraction.

Pour ce faire, l’organisation mise en place privilégie la convivialité et la simplicité des règles. Cette régate sera courue selon « les Règles d’Introduction à la Régate » pour lesquelles un document pédagogique sera fourni et commenté lors du briefing. Le parcours consiste à un petit côtier accessible à tous les bateaux à partir de 6 mètres de long. Cette régate est gratuite, la seule contrainte pour vous et votre équipage sera de prendre une licence journalière FFV donnant accès aux assurances indispensables pour la pratique de la voile.

  • La licence journalière au prix de 11€/personne est à commander au Yacht Club au plus tard la veille du jour de la régate

Régater, c’est la possibilité, pour tout un chacun, d’acquérir une expérience de navigation rapide dans un cadre convivial et sécurisé.

Pour clore la journée dans la bonne humeur le club organise une soirée conviviale sous la forme d’un buffet à la maison des associations.

Attention réservez vos places suffisamment tôt (inscription obligatoire).

Pour tous renseignements complémentaires : cliquez ICI

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Le YCPL a passé le cap Horn

 

Ce sont 7 vaillants membres du club, (J.P. Gonon et Chantal, P. Gayout et Fraisie, G. van Cutsem et Clarisse, et F

Abords du Horn

Abords du Horn

Meynckens,) qui se sont élancés le 7 février d’Ushaia sur un Baltic 51 « Venus » pour affronter le mythique cap Horn et se balader dans les canaux patagoniens.

Toute la croisière se déroulant au Chili, il a fallu effectuer des formalités frontalières un peu longues à Ushaia pour quitter l’Argentine.  C’est une ville-port étonnante de 87.000 habitants car objet d’une franchise d’impôts, située dans un écrin au bord du canal de Beagle environné de monts assez hauts et enneigés, à l’architecture improbable et colorée, un affreux casino défigurant sa côte.

La balade vers le Sud dans le canal Beagle passe obligatoirement par Puerto Williams au Chili pour accomplir les mêmes formalités toujours aussi fastidieuses. Ce port est réellement la ville (2.300 habitants) la plus australe du monde, contrairement à la réputation que s’est usurpée Ushaia de « Ville du bout du monde ». C’est un bourg qui s’étend le long du canal sur la côté chilienne. Les maisons en sont tout aussi curieuses, un peu délabrées, très colorées mais sans volets ni isolation, avec d’imposants stocks de bois de chauffage dans les jardins. Le tout assez pauvre et mal entretenu.

Le « port » est juste un bateau échoué qui sert de base pour les sanitaires et le restaurant-bar le plus austral du monde, le Micalvi, muni d’un ordinateur accessible à tous, tapissé de fanions et drapeaux des cap-horniers (celui du YCPL y est désormais agrafé au plafond) et siège de soirées bien arrosées pour une faune atypique de tours-du-mondistes ou soixante-huitards attardés !!  Certains de l’équipage (de sexe masculin !) ont profité jusqu’à une heure tardive d’une de ces fêtes nocturnes agrémentée d’une danse typique et très suggestive, la Bachata.

Une fenêtre météo favorable a amené, après conciliabule avec l’équipage, notre capitaine Christophe, charmant et compétent garçon d’une trentaine d’année, à tenter le passage du fameux cap dans les deux jours.

Départ donc pour Puerto Toro, base plus au Sud où séjournent 80 militaires et 2 civils et où nous avons accosté à un ponton destiné aux pêcheurs de grosses araignées (délicieuses) en saison. Petit trou perdu où n’arrive aucune route, vraiment le dernier hameau du bout du monde.

Le lendemain, départ à 5 heures pour passer le cap avant la tempête qui s’annonçait. Navigation à la voile à 8, 9 nds dans la baie de Nassau ou se rencontrent de petits manchots australs, des quantités de cormorans au ventre blanc volant en escadrilles ou agglutinés par centaines sur des îlots et de superbes et d’élégants albatros planant au dessus des flots. Accompagnés également par des dauphins assez petits et au ventre blanc. Il fait très beau et les paysages sont grandioses.  Mais en Patagonie, le temps change très rapidement et on peut passer d’une minute à l’autre du soleil à la grêle.

Notre capitaine, très avisé, décide de contourner l’île d’Horn d’Ouest en Est, c’est à dire du Pacifique à l’Atlantique. Bien lui prend car un voilier qui faisait route derrière nous, ayant choisi l’option inverse, a dû rebrousser chemin ne pouvant affronter le vent fort qui s’était levé et la houle contre. C’est à 16h. 30 qu’un équipage ému, hilare et exubérant a franchi les abords de ce gros rocher pyramidal, objet de tous les fantasmes, sous la pluie et avec un vent forcissant.

Après ce moment historique, Venus est allé mouiller et passer la nuit dans la caleta Martial, Débarquement sur une plage de sable doré où la chienne du bord, Fanette, a pu se défouler en de nombreuses allées et venues.

C’est ensuite le retour vers le Nord par grand vent, bourrasques, vagues, pluie, grêle.  Le capitaine demande qu’on porte les gilets et qu’on s’attache. Certains, les moins utiles sur le pont, se réfugient à l’intérieur bien chauffé !

Mouillage pour la nuit à l’île Lennox, où un voilier revenu de l’Antartique est venu mouiller à nos côtés, compagnie rare dans ces contrées. L’équipage au complet débarque sur une grève de sable noir, envahie de nasses de pêcheurs. Après avoir salué le militaire qui passe en famille un an dans ce lieu perdu et, fait exceptionnel, nous reçoit dans sa confortable maison, nous partons faire une belle balade sur un sol très spongieux pour visiter cette île totalement sauvage et préservée avec des vues splendides sur les bras de mer et les îles alentour et une végétation où dominent les ocres jaunes et les différentes nuances de verts.

« L’armada » chilienne étant très procédurière, Christophe doit se signaler à tous les points de passage sensibles aux militaires installés dans ces coins perdus mais très surveillés. Il existe d’ailleurs peu de mouillages autorisés.  C’est pourquoi également, il a fallu repasser par Puerto Williams pour qu’il retourne à l’office militaire afin de faire des démarches qui nous permettent de continuer notre route vers le Nord par les canaux.  C’est là que le vent s’annonçant à plus de 25 nds, le port interdit toute sortie, et donc nous avons dû attendre le surlendemain pour poursuivre notre route.

Cette route dans les canaux vers le Nord, qui à la voile qui au moteur pour cause de vent dans le nez, nous permet de rencontrer 2 baleines, dont il n’est possible d’immortaliser que le souffle ou la queue en plongeon, et de profiter de vues magnifiques sur les deux rives montagneuses, aux sommets enneigés.

Le vent et le courant très fort à contre décident Christophe à faire escale à la caleta Eugenio, paradisiaque et étale comme un lac.

Ces mouillages sont inoubliables dans des caletas sauvages où la nature vierge est tellement préservée qu’on ne rencontre aucune pollution, aucun déchet, où l’eau est transparente, où les oiseaux se perchent sur les amarres sans crainte tel ce martin-pêcheur coloré mais aussi des hérons, des busards et toujours les cormorans traçant comme des flèches vers on ne sait quelle but.

Un contact avec un voilier, celui qui nous suit toujours (de loin), indique que les conditions de navigation se sont améliorées, on décide de repartir.

Mouillage dans la caleta Olla vers 22h.30, et amarrage comme d’habitude : 90 m. de chaîne plus 2 bouts en V à l’arrière amarrés sur la grève, tant de précautions car le temps change si vite qu’on peut passer de 0 à 40 nds de vent en 5 minutes. Une lumineuse nuit étoilée nous fait profiter de la vision de la Croix du Sud, entre autres.

Le lendemain par un temps « patagon » (terme qui deviendra à bord emblématique d’un temps détestable !) , Venus se met en route dans un canal Nord-Ouest en passant devant plusieurs superbes glaciers bleus trempant leur langue dans une eau couleur amande, dont « La Romanche » d’où coule une somptueuse cascade.  Puis entrée dans le « Eastern arm » pour atteindre, après un parcours parsemé de gros glaçons a éviter soigneusement, le magnifique glacier Pia qui plonge dans une anse d’eau verte ou surnagent encore plus de glaçons.

Après avoir juste tourné autour car il est impossible de mouiller devant, nous allons nous amarrer dans la caleta Beaulieu, en face d’une branche du glacier « La Romanche ».

Un débarquement permet de grimper les pentes d’une colline trempée et gluante au dessus du mouillage de la caleta pour admirer des vues splendides sur le grand glacier et les bras de canaux alentour. Retour à bord bien crottés.

Il a même été possible de ramasser sur la grève un gros glaçon qui a agrémenté l’apéritif du soir.

La nuit venue, le voilier mouillé à nos côtés nous invite à aller passer une soirée de chants à son bord : ambiance garantie pour les participants !

Le lendemain, le vent se lève. Christophe n’a pas confiance en ce mouillage et décide de revenir à la caleta Olla, beaucoup plus abritée. On rejoint le Beagle en admirant à nouveau les glaciers encore plus bleus avec le soleil. Dans cette caleta très protégée, une famille de dauphins a accompagné longuement nos déplacements, dansant et sautant autour du bateau.

Mais le temps se couvre, il pleut fort. Il pleut toute la nuit et encore le lendemain avec un bon vent et assez froid. Impossible de débarquer pour faire la balade prévue le long du glacier.

Le retour s’effectue plutôt au moteur ou au génois avec alternance de soleil et de nuages tant le temps change rapidement. Au passage, nous dérangeons une importantes colonie de lions de mer grognant et plongeant pour protester contre cette intrusion.

Escale à la caleta Burracho. Après le même et méticuleux amarrage, promenade dans une forêt au sol spongieux, style primaire, envahie d’énormes arbres morts que, vu la difficulté de progression, nous n’avons pas explorée très avant.

Enfin après une navigation tantôt à la voile, tantôt au moteur sur un Beagle étale, admirant les montagnes dont les sommets ont reçu un poudrage de neige fraîche, et après avoir rencontré une 3° baleine, tellement proche qu’il faut ralentir le bateau, nous atteignons à nouveau Puerto Williams où il faut impérativement effectuer les (longues !) démarches administratives pour quitter le Chili, et dernière visite au Micalvi pour donner notre fanion à accrocher.

Enfin, le 18 février, après 12 jours de vie à bord, retour de Venus à Ushaia et débarquement vers la Préfecture se faire tamponner les passeports pour quitter l’Argentine. Douches bienvenues après 5 jours de mer !  Courses et promenade dans cette étrange ville.  Dernier repas et nuit dans ce qui a été notre lieu de vie très confortable et chaleureux et où nous avons beaucoup ri, chanté et dit des bêtises.

De cette belle aventure, il restera le souvenir d’une nature tellement sauvage et préservée, de paysages magnifiques, de ciels changeants où planent les oiseaux, de langues de glace bleue plongeant dans l’eau couleur d’amande ou flottent de gros glaçons, de silence, solitude et de conditions météo difficiles.  Certains voudront y retourner car finalement, ce fut bien court et la magie du continent glacé Antartique, pas si lointain, est bien tentante.

Clarisse

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La Division 240 évolue : commande groupée balise EPIRB et VHF portable étanche

De nouveaux matériels sont obligatoires, dès le 1er mai, en fonction de votre catégorie de navigation notamment balise Sarsat EPIRB et VHF portable étanche.

Ce qui change : consulter le document officiel.

Le YCPL vous propose des conditions très attractives dans le cadre d’une commande groupée :

 

  •  Balise EPIRB1 de OCEAN Signal équipée d’un GPS et ayant des piles d’une durée de vie de 10 ans Epirb1

au prix canon de 395,10 €

http://oceansignal.com/fr/products/epirb1

 

 

 

 

  • VHF portable étanche : nouveau modèle de chez Navicom équipé d’une flashlight VHFau prix canon de 124,90 €

http://www.navicom.fr/plaisance/communication-et-tv/vhf/vhf-portables/vhf-portable-5w-tanche-ipx7-et-flottante-quipee-d-une-flashlight

 

 

 

 

Si vous êtes intéressé, téléchargez le bon de commande et adressez-le à secretaire@ycpl.fr

Attention DELAI : 20 mars

Pour votre info : http://www.anfr.fr/fileadmin/mediatheque/documents/radiomaritime/balises.pdf

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Bon à savoir : pour votre sécurité

Nouveau : pour déclencher les secours en mer : INFORMEZ-VOUS et enregistrez 196 sur votre GSM.

 

 

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Nouveau : prise et paiement adhésion et licence annuelle en ligne

Le YCPL se met à la page et est un des premiers clubs à utiliser un outil de e-Commerce pour les adhésions, licences annuelles et inscriptions aux régates.

Cela va changer vos habitudes et demandera un peu d’anticipation car l’inscription du bateau et de l’équipage sera close la veille au soir. C’est bien connu, l’informatique ne supporte pas la fantaisie, mais cela soulagera le travail administratif de l’équipe d’inscription, du secrétaire et du trésorier – travail qui était devenu fastidieux, et générateur de départ en retard.

Le briefing sera (enfin) tenu à l’heure prévue.

Si ce n’est déjà fait, vous pouvez d’ores et déjà prendre votre adhésion et votre licence annuelle en ligne. Le paiement se fait lui aussi en ligne par CB.

L’inscription à une régate de votre bateau et de vos équipiers, se fera dorénavant en ligne.

Une passerelle avec le logiciel de classement FReg est en place évitant une ressaisie du bateau et des équipiers.

Provisoirement la commande des repas sera réalisée comme les années précédentes ainsi que la prise de licence journalière mais le développement devrait être réalisé en 2015. 

Malgré les tests des bugs peuvent être encore présents. Soyez indulgent et remontez-nous les problèmes. 

Faites-nous part de vos remarques et suggestions éventuelles à webmaster@ycpl.fr

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