Régates d’été pour les plaisanciers.

Chers amis plaisanciers

Dans le cadre de la régate LES 6 HEURES DE LEUCATE qui se déroulera le samedi 15 août, le Yacht Club de Port Leucate (YCPL) souhaite ouvrir son programme aux propriétaires et skippers des bateaux qui n’ont pas l’habitude de régater mais qui souhaiteraient le faire en toute décontraction.

Pour ce faire, l’organisation mise en place privilégie la convivialité et la simplicité des règles. Cette régate sera courue selon « les Règles d’Introduction à la Régate » pour lesquelles un document pédagogique sera fourni et commenté lors du briefing. Le parcours consiste à un petit côtier accessible à tous les bateaux à partir de 6 mètres de long. Cette régate est gratuite, la seule contrainte pour vous et votre équipage sera de prendre une licence journalière FFV donnant accès aux assurances indispensables pour la pratique de la voile.

  • La licence journalière au prix de 11€/personne est à commander au Yacht Club au plus tard la veille du jour de la régate

Régater, c’est la possibilité, pour tout un chacun, d’acquérir une expérience de navigation rapide dans un cadre convivial et sécurisé.

Pour clore la journée dans la bonne humeur le club organise une soirée conviviale sous la forme d’un buffet à la maison des associations.

Attention réservez vos places suffisamment tôt (inscription obligatoire).

Pour tous renseignements complémentaires : cliquez ICI

Lien Permanent pour cet article : https://www.ycpl.fr/wp/regates-dete-pour-les-plaisanciers/

Le YCPL a passé le cap Horn

 

Ce sont 7 vaillants membres du club, (J.P. Gonon et Chantal, P. Gayout et Fraisie, G. van Cutsem et Clarisse, et F

Abords du Horn

Abords du Horn

Meynckens,) qui se sont élancés le 7 février d’Ushaia sur un Baltic 51 « Venus » pour affronter le mythique cap Horn et se balader dans les canaux patagoniens.

Toute la croisière se déroulant au Chili, il a fallu effectuer des formalités frontalières un peu longues à Ushaia pour quitter l’Argentine.  C’est une ville-port étonnante de 87.000 habitants car objet d’une franchise d’impôts, située dans un écrin au bord du canal de Beagle environné de monts assez hauts et enneigés, à l’architecture improbable et colorée, un affreux casino défigurant sa côte.

La balade vers le Sud dans le canal Beagle passe obligatoirement par Puerto Williams au Chili pour accomplir les mêmes formalités toujours aussi fastidieuses. Ce port est réellement la ville (2.300 habitants) la plus australe du monde, contrairement à la réputation que s’est usurpée Ushaia de « Ville du bout du monde ». C’est un bourg qui s’étend le long du canal sur la côté chilienne. Les maisons en sont tout aussi curieuses, un peu délabrées, très colorées mais sans volets ni isolation, avec d’imposants stocks de bois de chauffage dans les jardins. Le tout assez pauvre et mal entretenu.

Le « port » est juste un bateau échoué qui sert de base pour les sanitaires et le restaurant-bar le plus austral du monde, le Micalvi, muni d’un ordinateur accessible à tous, tapissé de fanions et drapeaux des cap-horniers (celui du YCPL y est désormais agrafé au plafond) et siège de soirées bien arrosées pour une faune atypique de tours-du-mondistes ou soixante-huitards attardés !!  Certains de l’équipage (de sexe masculin !) ont profité jusqu’à une heure tardive d’une de ces fêtes nocturnes agrémentée d’une danse typique et très suggestive, la Bachata.

Une fenêtre météo favorable a amené, après conciliabule avec l’équipage, notre capitaine Christophe, charmant et compétent garçon d’une trentaine d’année, à tenter le passage du fameux cap dans les deux jours.

Départ donc pour Puerto Toro, base plus au Sud où séjournent 80 militaires et 2 civils et où nous avons accosté à un ponton destiné aux pêcheurs de grosses araignées (délicieuses) en saison. Petit trou perdu où n’arrive aucune route, vraiment le dernier hameau du bout du monde.

Le lendemain, départ à 5 heures pour passer le cap avant la tempête qui s’annonçait. Navigation à la voile à 8, 9 nds dans la baie de Nassau ou se rencontrent de petits manchots australs, des quantités de cormorans au ventre blanc volant en escadrilles ou agglutinés par centaines sur des îlots et de superbes et d’élégants albatros planant au dessus des flots. Accompagnés également par des dauphins assez petits et au ventre blanc. Il fait très beau et les paysages sont grandioses.  Mais en Patagonie, le temps change très rapidement et on peut passer d’une minute à l’autre du soleil à la grêle.

Notre capitaine, très avisé, décide de contourner l’île d’Horn d’Ouest en Est, c’est à dire du Pacifique à l’Atlantique. Bien lui prend car un voilier qui faisait route derrière nous, ayant choisi l’option inverse, a dû rebrousser chemin ne pouvant affronter le vent fort qui s’était levé et la houle contre. C’est à 16h. 30 qu’un équipage ému, hilare et exubérant a franchi les abords de ce gros rocher pyramidal, objet de tous les fantasmes, sous la pluie et avec un vent forcissant.

Après ce moment historique, Venus est allé mouiller et passer la nuit dans la caleta Martial, Débarquement sur une plage de sable doré où la chienne du bord, Fanette, a pu se défouler en de nombreuses allées et venues.

C’est ensuite le retour vers le Nord par grand vent, bourrasques, vagues, pluie, grêle.  Le capitaine demande qu’on porte les gilets et qu’on s’attache. Certains, les moins utiles sur le pont, se réfugient à l’intérieur bien chauffé !

Mouillage pour la nuit à l’île Lennox, où un voilier revenu de l’Antartique est venu mouiller à nos côtés, compagnie rare dans ces contrées. L’équipage au complet débarque sur une grève de sable noir, envahie de nasses de pêcheurs. Après avoir salué le militaire qui passe en famille un an dans ce lieu perdu et, fait exceptionnel, nous reçoit dans sa confortable maison, nous partons faire une belle balade sur un sol très spongieux pour visiter cette île totalement sauvage et préservée avec des vues splendides sur les bras de mer et les îles alentour et une végétation où dominent les ocres jaunes et les différentes nuances de verts.

« L’armada » chilienne étant très procédurière, Christophe doit se signaler à tous les points de passage sensibles aux militaires installés dans ces coins perdus mais très surveillés. Il existe d’ailleurs peu de mouillages autorisés.  C’est pourquoi également, il a fallu repasser par Puerto Williams pour qu’il retourne à l’office militaire afin de faire des démarches qui nous permettent de continuer notre route vers le Nord par les canaux.  C’est là que le vent s’annonçant à plus de 25 nds, le port interdit toute sortie, et donc nous avons dû attendre le surlendemain pour poursuivre notre route.

Cette route dans les canaux vers le Nord, qui à la voile qui au moteur pour cause de vent dans le nez, nous permet de rencontrer 2 baleines, dont il n’est possible d’immortaliser que le souffle ou la queue en plongeon, et de profiter de vues magnifiques sur les deux rives montagneuses, aux sommets enneigés.

Le vent et le courant très fort à contre décident Christophe à faire escale à la caleta Eugenio, paradisiaque et étale comme un lac.

Ces mouillages sont inoubliables dans des caletas sauvages où la nature vierge est tellement préservée qu’on ne rencontre aucune pollution, aucun déchet, où l’eau est transparente, où les oiseaux se perchent sur les amarres sans crainte tel ce martin-pêcheur coloré mais aussi des hérons, des busards et toujours les cormorans traçant comme des flèches vers on ne sait quelle but.

Un contact avec un voilier, celui qui nous suit toujours (de loin), indique que les conditions de navigation se sont améliorées, on décide de repartir.

Mouillage dans la caleta Olla vers 22h.30, et amarrage comme d’habitude : 90 m. de chaîne plus 2 bouts en V à l’arrière amarrés sur la grève, tant de précautions car le temps change si vite qu’on peut passer de 0 à 40 nds de vent en 5 minutes. Une lumineuse nuit étoilée nous fait profiter de la vision de la Croix du Sud, entre autres.

Le lendemain par un temps « patagon » (terme qui deviendra à bord emblématique d’un temps détestable !) , Venus se met en route dans un canal Nord-Ouest en passant devant plusieurs superbes glaciers bleus trempant leur langue dans une eau couleur amande, dont « La Romanche » d’où coule une somptueuse cascade.  Puis entrée dans le « Eastern arm » pour atteindre, après un parcours parsemé de gros glaçons a éviter soigneusement, le magnifique glacier Pia qui plonge dans une anse d’eau verte ou surnagent encore plus de glaçons.

Après avoir juste tourné autour car il est impossible de mouiller devant, nous allons nous amarrer dans la caleta Beaulieu, en face d’une branche du glacier « La Romanche ».

Un débarquement permet de grimper les pentes d’une colline trempée et gluante au dessus du mouillage de la caleta pour admirer des vues splendides sur le grand glacier et les bras de canaux alentour. Retour à bord bien crottés.

Il a même été possible de ramasser sur la grève un gros glaçon qui a agrémenté l’apéritif du soir.

La nuit venue, le voilier mouillé à nos côtés nous invite à aller passer une soirée de chants à son bord : ambiance garantie pour les participants !

Le lendemain, le vent se lève. Christophe n’a pas confiance en ce mouillage et décide de revenir à la caleta Olla, beaucoup plus abritée. On rejoint le Beagle en admirant à nouveau les glaciers encore plus bleus avec le soleil. Dans cette caleta très protégée, une famille de dauphins a accompagné longuement nos déplacements, dansant et sautant autour du bateau.

Mais le temps se couvre, il pleut fort. Il pleut toute la nuit et encore le lendemain avec un bon vent et assez froid. Impossible de débarquer pour faire la balade prévue le long du glacier.

Le retour s’effectue plutôt au moteur ou au génois avec alternance de soleil et de nuages tant le temps change rapidement. Au passage, nous dérangeons une importantes colonie de lions de mer grognant et plongeant pour protester contre cette intrusion.

Escale à la caleta Burracho. Après le même et méticuleux amarrage, promenade dans une forêt au sol spongieux, style primaire, envahie d’énormes arbres morts que, vu la difficulté de progression, nous n’avons pas explorée très avant.

Enfin après une navigation tantôt à la voile, tantôt au moteur sur un Beagle étale, admirant les montagnes dont les sommets ont reçu un poudrage de neige fraîche, et après avoir rencontré une 3° baleine, tellement proche qu’il faut ralentir le bateau, nous atteignons à nouveau Puerto Williams où il faut impérativement effectuer les (longues !) démarches administratives pour quitter le Chili, et dernière visite au Micalvi pour donner notre fanion à accrocher.

Enfin, le 18 février, après 12 jours de vie à bord, retour de Venus à Ushaia et débarquement vers la Préfecture se faire tamponner les passeports pour quitter l’Argentine. Douches bienvenues après 5 jours de mer !  Courses et promenade dans cette étrange ville.  Dernier repas et nuit dans ce qui a été notre lieu de vie très confortable et chaleureux et où nous avons beaucoup ri, chanté et dit des bêtises.

De cette belle aventure, il restera le souvenir d’une nature tellement sauvage et préservée, de paysages magnifiques, de ciels changeants où planent les oiseaux, de langues de glace bleue plongeant dans l’eau couleur d’amande ou flottent de gros glaçons, de silence, solitude et de conditions météo difficiles.  Certains voudront y retourner car finalement, ce fut bien court et la magie du continent glacé Antartique, pas si lointain, est bien tentante.

Clarisse

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La Division 240 évolue : commande groupée balise EPIRB et VHF portable étanche

De nouveaux matériels sont obligatoires, dès le 1er mai, en fonction de votre catégorie de navigation notamment balise Sarsat EPIRB et VHF portable étanche.

Ce qui change : consulter le document officiel.

Le YCPL vous propose des conditions très attractives dans le cadre d’une commande groupée :

 

  •  Balise EPIRB1 de OCEAN Signal équipée d’un GPS et ayant des piles d’une durée de vie de 10 ans Epirb1

au prix canon de 395,10 €

http://oceansignal.com/fr/products/epirb1

 

 

 

 

  • VHF portable étanche : nouveau modèle de chez Navicom équipé d’une flashlight VHFau prix canon de 124,90 €

http://www.navicom.fr/plaisance/communication-et-tv/vhf/vhf-portables/vhf-portable-5w-tanche-ipx7-et-flottante-quipee-d-une-flashlight

 

 

 

 

Si vous êtes intéressé, téléchargez le bon de commande et adressez-le à secretaire@ycpl.fr

Attention DELAI : 20 mars

Pour votre info : http://www.anfr.fr/fileadmin/mediatheque/documents/radiomaritime/balises.pdf

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Bon à savoir : pour votre sécurité

Nouveau : pour déclencher les secours en mer : INFORMEZ-VOUS et enregistrez 196 sur votre GSM.

 

 

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Nouveau : prise et paiement adhésion et licence annuelle en ligne

Le YCPL se met à la page et est un des premiers clubs à utiliser un outil de e-Commerce pour les adhésions, licences annuelles et inscriptions aux régates.

Cela va changer vos habitudes et demandera un peu d’anticipation car l’inscription du bateau et de l’équipage sera close la veille au soir. C’est bien connu, l’informatique ne supporte pas la fantaisie, mais cela soulagera le travail administratif de l’équipe d’inscription, du secrétaire et du trésorier – travail qui était devenu fastidieux, et générateur de départ en retard.

Le briefing sera (enfin) tenu à l’heure prévue.

Si ce n’est déjà fait, vous pouvez d’ores et déjà prendre votre adhésion et votre licence annuelle en ligne. Le paiement se fait lui aussi en ligne par CB.

L’inscription à une régate de votre bateau et de vos équipiers, se fera dorénavant en ligne.

Une passerelle avec le logiciel de classement FReg est en place évitant une ressaisie du bateau et des équipiers.

Provisoirement la commande des repas sera réalisée comme les années précédentes ainsi que la prise de licence journalière mais le développement devrait être réalisé en 2015. 

Malgré les tests des bugs peuvent être encore présents. Soyez indulgent et remontez-nous les problèmes. 

Faites-nous part de vos remarques et suggestions éventuelles à webmaster@ycpl.fr

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Nouveau : rubrique TUTO

Un de nos adhérents vous fait partager un tutoriel astucieux.

Voir la rubrique FAQ.

Envoyez-nous vos bonnes pratiques sous forme de TUTORIELS. Ils seront publiés sur ce site.

 

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Rallye ROUTE DE L’AUDE du 23 au 25 mai

Affiche 2015 V1_thCette année encore l » rallye nautique la ROUTE DE L’AUDE fera étape à Leucate.

Pour tout renseignements se rapprocher du responsable de la commission Rallyes et Croisières Pierre Georges Perrin-Meunier mailto : pgpm.38350@hotmail.fr

 

 

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Le CROSS MED communique

Le CROSS MED (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage de Méditerranée) diffuse par ses émetteurs radio les bulletins météorologiques que lui envoie Météo France.
Le CROSS MED participe ainsi au service de la météo marine offert par Météo France à tous les navigateurs.

Dans le cadre de notre démarche qualité, nous proposons une enquête de satisfaction en ligne. Ce questionnaire est ouvert à tous les « clients » de la météo marine : navigateurs privés, associations de plaisanciers, équipages professionnels, pêcheurs, clubs de plongée, loueurs, capitaineries, etc.

Pour accéder à l’enquête, cliquez sur ce lien :
https://docs.google.com/spreadsheet/viewform?formkey=dHppMEEwRlVjY1VxT0JfNWc4bVBROXc6MQ

Merci de votre contribution.

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Vous cherchez des équipiers ?

 

Si vous cherchez des équipiers, ce message vous intéresse :

 

De : Marin le houelleur <mlehouel@gmail.com> Date : Thu, 28 Aug 2014 18:26:18 +0200 À : YCPL

Objet : Bourses équipiers régates

Je suis responsable de l’activité régate de Spidoc (http://www.spidoc.org). Notre association regroupe des amateurs de voile Toulousains et organise des activités à terre et des sorties en mer. Nous n’organisons pas de régate (comme ça j’ai pas grand-chose à faire) mais nous avons une quarantaine de membre licenciés et je crois 120 adhérents au total. Je peux donc recruter des équipiers et organiser des covoiturages depuis Toulouse à destination de la côte pour les régates que vous proposez. Si vous le voulez bien, je vous propose de transmettre mes coordonnées à vos skippers qui manquent de lest afin qu’ils m’adressent directement leur demande.

 C’est une association sérieuse. N’hésitez pas à les contacter.

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Nouveau club-house pour le YCPL

20140829_191639Ca y est : le YCPL vient d’emménager dans son nouveau club-house, près de la capitainerie. Ce local plus moderne permettra d’améliorer l’accueil de ses membres et facilitera la vie des organisateurs de régates.

Dans l’hiver, une grande salle polyvalente attenante à ce local sera livrée et accueillira les activités des associations nautiques.

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De LEUCATE à LEUCADE (LEFKAS-GRECE) et retour, par Henri-Pierre LABADIE

« Et si à quelques bateaux, nous rendions visite à nos amis grecs de LEUCADE (ville jumelée à LEUCATE) ?… »

Fin 2013, l’idée était lancée, des skippers contactés, des contacts informels pris, deux réunions plus formelles tenues et donc : le

DIMANCHE 27 AVRIL :

« Nizara », first 35.5, skippé par Bruno T. et son équipage de boscos,

« Jef », Sun Légend 41, skippé par Marcel L. et son équipage,

« Cacalou », Océanis 390, skippé en solitaire par moi-même , (pas tout à fait en solitaire, puisque Ulysse mon chien schnauzer nain de 11 ans m’accompagne) ce voyage me séduisant d’autant plus que je l’avais en projet pour un départ fin Mai,

se retrouvent  à 10 h 30, comme prévu, dans le chenal d’accès.

« Thera Explorer », Allures 44, skippé par Serge et Agnès B. et son équipage, ne partira que le lendemain 28.04.

Vincent et son catamaran de 8,50 métres « Baroudeur » ne prend pas le départ, victime d’un problème technique. Il partira plus tard dans la matinée, mais sera contraint de revenir.

Vent NO force 7, rafales à 8, mer très agitée à forte, notamment entre Sardaigne et Minorque ; une longue langue de tramontane couvre la zone Lion pour s’étendre sur les zones Minorque et Ouest Sardaigne, en faiblissant progressivement jusqu’ au NO de la Sicile !

Cap donc vers l’île Ionienne de Leucade (Lefkada), jumelée avec Leucate ; la route à suivre eu égard à la météo, passe par Sud Sardaigne, nous évoquons un rendez-vous éventuel des bateaux à Trapani au nord-ouest de la Sicile, où Nizara doit changer d’équipage (obligations professionnelles des équipiers, obligent). Nous suivrons sans doute la côte nord de la Sicile, le détroit de Messine et direct sur Leucade ;  nous y sommes attendus, par les autorités, le 10 Mai.

Bateaux différents, surfaces de voiles différentes, options de route différentes, font que, dès le cap Creus, les routes divergent. «Cacalou», moins rapide sous trinquette seule, ( Je ne déroule que très rarement la grand voile au portant, surtout par gros temps) perd de vue dans l’après-midi, les deux autres croiseurs. Je décide de faire route le plus directement possible vers Sud Sardaigne alors que la trajectoire «confortable» invite à effectuer un léger arc vers Minorque afin de rester en bordure du plus fort du flux généré par la dépression. Après une légère accalmie, dès la fin de journée, le vent forcit avec une mer qui devient assez forte. A 23 h, j’ai parcouru  près de 90 miles, soit une moyenne de près de 7,5 nœuds en 12 heures.

LUNDI 28 AVRIL : nuit claire et étoilée, toujours force 8, mer forte avec des creux de 4 à 5 mètres (ce qui était prévu par la météo). Toujours sous trinquette seule, des vagues frappent fort sur le ¾ arrière, se déversant dans le cockpit et comme je n’ai que le haut du ciré, je dois changer 3 fois de pantalon et chaussures ! Ce régime ne semble toutefois pas être du goût du pilote qui, vers 4 heures, refuse de fonctionner ! Je décide de mettre à la cape et d’attendre le jour qui arrive dans 2 petites heures.

Matin clair et ensoleillé, le vent et la mer sont un peu tombés, je manipule les réglages du pilote qui s’obstine dans son refus…Visite des divers boîtiers électroniques, passage de coton tige sur les contacts, vaporisation de produit anti-humidité, rien n’y fait. Je constate également que les nerfs de chute et de bordure du génois sont décousus, je ne peux donc plus le dérouler au risque de tout déchirer ! Je prends la décision de mettre le cap sur Minorque sous grand voile et trinquette afin d’aviser. Je choisis Minorque car quelque soit la suite, tout sera plus facile à partir de cette île, y compris le retour éventuel en avion…Il n’est pas question de continuer en solitaire sans pilote !

Vers 20 h, le vent est bien tombé, la mer peu agitée, mais je dois barrer sans cesse, avec ½ heure de repos, toutes les 2 heures.

Comme dans l’Odyssée , je me demande ce que j’ai bien pu faire aux Dieux pour qu’ils accumulent les obstacles sur ma route !

J’ai le moral à hauteur de mes chaussettes :

  • Le petit pilote électrique sur courroie que je garde en secours, qui sort de révision et n’avait jamais servi depuis, ne veut pas fonctionner,
  • La panne sur le pilote principal est-elle réparable et dans quels délais ; car je ne pense pas que ce soit possible sur place,
  • Acquisition à Minorque d’un nouveau pilote sur barre ? Fausse bonne solution ce type d’appareil ne tient plus le bateau à partir de force 5
  • La réparation du génois ne peut être réalisée que par un professionnel,
  • Et surtout, plus de Grèce où Michèle, ma compagne, doit atterrir le 13 Mai !…

Vers 20 heures, je bidouille à nouveau le pilote et son électronique, nouvel essai…et il fonctionne ! Je le sollicite longuement, il a retrouvé toute son efficacité. Je joins par téléphone satellite Jean R. et Alain J.qui sont à terre, pour avoir une météo pour la nuit et la journée du 29 Avril ; cette dernière étant favorable avec des vents portants, je décide à 22 heures, de remettre le cap sur Carloforte en Sud Sardaigne ; j’accepte le risque de voir la panne se renouveler.

MARDI 29 AVRIL – Nuit calme, partiellement au moteur, je récupère avec de longues phases de sommeil de plus d’une heure, réveillé une fois par l’alarme de l’A.I.S.

7 heures, le vent est venu d’Ouest, force 3 à 4, mer peu agitée, sous grand voile et trinquette, j’avance à 5/6 nœuds.

20 heures, le vent est tombé, plus de mer, toujours un reste de houle en décroissance.

MERCREDI 30 AVRIL – 5 h 30 – Premiers feux de la côte Sarde.

8 h – Je suis amarré au quai public de Carloforte, juste devant… « Nizara », arrivé la veille vers 20 heures. « Jef » arrivé également la veille est à la marina, il a un souci avec son hélice et/ou son inverseur.

15 h – « Nizara » met le cap sur Trapani en Sicile ; je décide d’attendre « Thera Explorer », parti un jour après nous et qui arrive à 16 h.

18 h – Cap sur Trapani où nous avons décidé de nous arrêter, sachant que « Nizara » doit y changer d’équipage. La météo nous donne des vents d’Ouest à Nord-Ouest force 2 à 5.

23 h –« Cacalou » avance » à 5/6 nœuds avec des vents d’Ouest, donc ¾ arrière avec grand voile et un solent, plus grand que ma trinquette, prêté par « Nizara »

JEUDI 1 MAI –  6 heures : 74 miles parcourus en 12 heures.

18 heures : 140 miles parcourus en 24 heures, mer peu agitée, allure très confortable.

VENDREDI 2 MAI– Fin de nuit très calme, au moteur, le vent est complètement tombé.

9 heures : je suis amarré au « ponton » du chantier « Maceli », à droite au fond du port de Trapani à côté de « Nizara », 70 € la nuit après négociation, en espèces, avec quand même eau, électricité, sanitaires rustiques, odeurs d’égout, environnement de chantiers et les bruits qui vont avec, la flemme de changer, on se fait avoir…à éviter au retour.

SAMEDI 3 MAI Arrivée de « Jef » – Grand frais ce matin, attendons tous cet après-midi pour partir vers les Iles Eoliennes. J’en profite pour réaliser une nouvelle plaque signalétique « Cacalou » l’ancienne a été arrachée par les vagues.

18 heures : je mets le cap sur l’Ile de Lipari, suivi dans l’heure par « Nizara » et « Thera Explorer », vent d’Ouest, donc portant, force 4 à 5.

DIMANCHE 4 MAI-15 heures : de grosses averses orageuses sur les Eoliennes, mais sans accélération sensible du vent.

17 heures, je suis amarré à l’une des 2 stations service de Lipari, fermée à cette heure, bientôt rejoint par « Nizara » et « Thera Explorer ». Le soleil est revenu.

LUNDI 5 MAI– Pleins de g.o faits. « Nizara » et son nouvel équipage, (merci à eux pour le croissant laissé dans la descente) tire sur la Grèce via Crotone. Je pars au mouillage à Vulcano, cala di ponente, suivi par « Thera Explorer » – Randonnée sur le volcan pour l’équipage de « Thera », longue flânerie dans le bourg pour moi, c’est la quatrième fois que je viens à Vulcano et n’ai pas trop envie de regrimper vers le cratère dans la poussière et respirer les vapeurs de soufre.

MARDI 6 MAI 6 h 45 : après une nuit réparatrice, je mets le cap sur Messine. « Thera » décide de rester un jour de plus. 7  heures de navigation pour le détroit, avec un impératif : ne pas y arriver avant 14 heures ( Le courant porte Nord/Sud,  4 h 30 après la pleine mer de Gibraltar).

13 h 30, je m’engage dans le détroit avec le courant favorable et un peu de vent portant.

19 h 30, je vire le Sud de la botte, cap au 79° sur le cap Leucade de l’île éponyme.

MERCREDI 7 MAI– Nuit très tranquille, au moteur, aucun bateau signalé par A.I.S. et radar dans les 5 miles du périmètre de sécurité programmé ; journée toute aussi sereine, apaisée et propice à la contemplation des dauphins qui viennent longuement jouer à l’étrave.

JEUDI 8 MAI – 5 H 30 : alarme A.I.S ! Un naviretype cargo profile sa silhouette sur la côte Grecque que l’on commence à apercevoir. Toujours grand beau temps, température très agréable.

9 h 30. Je passe par le Sud de l’île, sous le cap Leucade et commence à remonter vers le Nord, laissant Ithaque derrière moi et notamment Meganisi et Skorpios sur tribord.IMG_1095

Dès 13  h (14 heures locales) j’embouque le chenal de près de 3 miles de long, dragué en quasi permanence, menant à la marina ; il débouche également sur la passe Nord, fermée par un pont flottant, qui s’ouvre chaque heure. J’ai un vent thermique contraire assez soutenu ; il tombera complètement vers 18 heures.

15 h – Après appel sur la VHF à la marina, (Il vaut mieux parler Anglais) – la capitainerie est informée de notre arrivée pour le 9 ou le 10 – un pneumatique vient me chercher pour me conduire à ma place, arrière à quai, sur pendille ; accueil aimable et efficace. Je suis le premier à arriver ; 1012 miles nautiques parcourus depuis Leucate.

Les emplacements, sur pendille, sont offerts ; les sanitaires sont librement accessibles, les douches le sont à l’aide d’une clé rechargeable payante (50 cts les 10’) La wifi est également payante mais comme elle ne porte pas à notre emplacement, il est plus agréable d’aller se connecter gratuitement chez « Zorbas » le bar d’à côté.

16 heures : arrivée de « Nizara ».

Vers 18 heures, Ionna, collaboratrice du maire de Leucade, informée de notre arrivée, nous rend visite avec 5 kebabs (pardon, 5 giros, kebab étant l’appellation Turque) désolée du peu, mais  ne nous attendant que demain, rien n’a été prévu. Nous l’avons bien sur remerciée et assurée que la gentillesse   témoignée à notre endroit était déjà un superbe cadeau de bienvenue et que nous avions tous très envie de nous reposer une bonne nuit !

VENDREDI 9 MAI

9 H 30 : arrivée de « Jef ».

19 h 30 : arrivée de « Thera Explorer » et arrivée par avion puis voiture depuis Thessalonique, de  Nathalie, maman de Nina équipière sur « Thera E. » (voir le site : www.thera-explorer.com, le journal de Nina) de Bruno T. , Dominique, Frédéric et Claude, équipiers  de « Nizara » pour le retour.

Dès 20 heures, nous sommes très officiellement reçus par Mr Costas ARAVANIS, Maire de Leucade, accompagné de membres du Conseil Municipal, de Mr DATTOS, Directeur de la marina, de diverses personnalités représentant notamment la chorale et la communauté francophone de l’Ile ; bien sur rien ne se fait sans groupe folklorique et vin d’honneur…IMG_1098

SAMEDI 10 ET DIMANCHE 11 MAI – Nos amis Grecs nous « cajolent », au programme : tourisme, culture locale et gastronomie, tant sur la ville de Leucade que dans les bourgs de l’ile, notamment Nidri et Karya.  Lors d’un des pots d’honneur, je recevrai le fanion et l’écusson du club de voile local et remettais donc en échange notre fanion, au nom du Y.C.P.L.

LUNDI 12 MAI – L’accueil officiel est terminé et chacun  organise son emploi du temps. « Jef » continue vers la Crête, « Nizara » va repartir vers Leucate, « Thera Explorer » reste bloqué à la marina par une panne d’inverseur en cours de réparation et pour ma part j’ai loué une voiture pour ramener Michèle qui arrive le lendemain à l’aéroport de Préveza (Aktion) à 15 kms. Nous avons prévu de faire du tourisme sur l’Ile et aux proches alentours.photo fanion grece

MARDI 13 AU LUNDI 19 MAI– Tourisme et entretien du bateau, récupération du génois déposé le 8 Mai pour réparation à la voilerie à proximité de la Capitainerie.

Cette semaine nous permettra de  faire mieux connaissance avec Julie, française et installée à Leucade et ses 3 adorables fillettes, ainsi qu’avec la famille Messinis : Dora qui chante à la chorale, française mariée à Yannis, radiologue retraité et leur fils Davide, étudiant. Ces contacts nous permettront de mieux appréhender certaines réalités de la situation Grecque.

MARDI 20 MAI – Nous quittons Leucade avec  le sincère espoir d’y revenir. Efkaristo poli  à toutes et à tous !

Pour le plaisir et afin de gagner quelques heures sur la prochaine et longue étape nous descendons vers Vasiliki, au Sud de l’Ile, petit port protégé par une digue derrière laquelle peut stationner arrière à quai, sur ancre, une quinzaine de bateaux. L’environnement  immédiat du quai étant constitué de tavernas, bars et autres, pour notre tranquillité, nous préférons mouiller à l’écart, dans la baie, dans 3 mètres d’eau sur fond de sable d’excellente tenue.

MERCREDI 21 MAI – 7 Heures : cap vers Syracuse en Sicile, 254 miles à parcourir, la météo nous est favorable, vent Est/Nord-Est  10 nœuds ; ce sera du portant sans mer. Grand soleil et chaleur.

JEUDI 22 MAI – En navigation au moteur, le vent est tombé dans la nuit.

VENDREDI 23 MAI – 7 heures, nous arrivons à Syracuse (Ortigia) Le grand quai public est en chantier pour sans doute de nombreux mois quand on voit l’ampleur des travaux, donc escale à la marina qui est dans son prolongement, cela nous convient parfaitement puisque nous voulons pouvoir laisser le bateau en toute tranquillité afin de visiter cette merveilleuse ville.  Il existe aussi une petite marina au Nord, avec peu d’eau, ou un vaste mouillage au centre-ouest de la baie. 40 € la nuit jusqu’à 12 mètres plus consommation d’eau et d’électricité, à l’aide d’une clé rechargeable . Pour la petite histoire, au départ, 4 jours après, l’ormeggiatore, après lecture de la clé m’a réclamé…61 € de consommation ! Devant mon refus fermement réitéré et après plusieurs « relectures » de la clé, ma consommation est retombée à quelques Euros…il avait mal indiqué le numéro sur son registre…ha, l’informatique !…

Ne pas s’amarrer en linéaire sur le ponton extérieur assez bas sur l’eau, car dès qu’un peu de clapot se lève, il s’acharne à vouloir y faire monter le bateau !

SAMEDI 24, DIMANCHE 25, LUNDI 26 MAI – Tourisme et 4 jours sont à peine suffisants pour tout voir  et  goûter toutes les variétés et subtilités de la cuisine Sicilienne et de ses vins !

MARDI 27 MAIL’heure de passage du détroit compte tenu des paramètres distance/vitesse nous faisait partir de Syracuse à 1 heure du matin…nous choisissons d’avancer vers le nord et d’aller mouiller à Taormine, ce qui nous rapproche de Messine et sauvegarde une nuit de sommeil complète ! L’ancre est jetée dans la baie du Sud, sous Taormine, fond de sable de bonne tenue. Les autres baies au Nord du cap sont interdites au mouillage.

MERCREDI 28 MAI– Le courant portant Sud-Nord dans le détroit 2 heures avant la pleine mer de Gibraltar, nous levons l’ancre à 10 h 45, cap sur Vulcano dans les Eoliennes, où nous mouillerons à 21 h 30, cala di Levante, les vents à venir étant de secteur Ouest.

JEUDI 29 MAI – Escale à Vulcano

VENDREDI 30 MAI – La météo confirmant des vents d’Ouest force 5 donc pleine face pour Trapani, nous décidons d’aller à Lipari (1 petite heure de navigation) où nous prenons une place à l’un des pontons dans la baie, c’est à 200 mètres de la ville où l’on trouve absolument tous les commerces. 35 € la nuit avec eau, électricité, sanitaire, douche et wifi, sur pendilles ; compte tenu des vagues levées par les ferrys il est préférable d’amarrer proue face à l’Est, cela vaut aussi si les vents sont de secteur NE à SE.

SAMEDI 31 MAI – Escale touristique à Lipari pendant que passe un petit coup d’Ouest. Nous y sommes rejoints par « Thera Explorer » eux aussi sur le retour, mais qui remonteront à Leucate, par les bouches de Bonifacio.

LUNDI 01 JUIN– Cap à l’Ouest vers Trapani, 130 miles à parcourir ; peu de vent, au près.

MARDI 02 JUIN– 9 H 30, arrivons à Trapani ; fort de l’expérience de l’aller, j’évite le cloaque de droite et me dirige vers la gauche du port, côté club nautique et port de pêche ; très rapidement une barque vient à ma rencontre afin de proposer un emplacement. C’est l’ormeggiatore de l’un des 2 ou 3 pontons exploités individuellement ; la négociation du prix se fait en cours de route et nous nous mettons d’accord sur 35 € la nuit avec eau, électricité, sanitaires, douches et wifi. Accueil efficace  aimable et documenté à l’office par Stefania qui parle Anglais et quelques mots de Français. L’enceinte est parfaitement sécurisée, elle inclue un petit bar, un ordi à disposition (la wifi est erratique) et même une zone de jeux pour des enfants. Dès le portail franchi, nous sommes sur le port de pêche, et chaque matin, marché aux poissons ainsi que marchands ambulants de fruits et légumes ; le centre de la vieille ville est à 200 mètres.

MERCREDI 03 JEUDI 04 VENDREDI 05 JUIN – Ce sera du tourisme, les centres d’intérêt ne manquent pas, ERICE, SEGESTE, SELINONTE, PALERME…j’en passe, desservis très régulièrement par des bus.

SAMEDI 06 JUIN – 07 Heures – Cap sur Carloforte, Sud Sardaigne, 210 miles à parcourir, vents faibles et irréguliers, beaucoup de moteur.

DIMANCHE 07 JUIN – 20 Heures, accostons au quai public de Carloforte ; nous avons de l’eau et les batteries sont gavées, pas besoin d’aller à la marina.

LUNDI 08 ET MARDI 09 JUIN– Escale à Carloforte.

MERCREDI 10 JUIN – Cap sur Minorque, 210 miles à parcourir ; c’est une option qui rallonge un peu le retour mais présente l’avantage d’éviter les 60 heures nécessaires à une route directe :Sud Sardaigne/Leucate.

JEUDI 11 JUIN – 19 Heures, mouillons dans la Cala de Santa-Galdana. J’aime bien y jeter mon ancre, les fonds sont de sable de bonne tenue, il y a toujours de la place, la petite baie est bien protégée des vents d’Ouest à Est par le Nord et la petite station, même si c’est une caricature de l’immobilier de tourisme des années 60, offre l’essentiel pour se ravitailler.

VENDREDI 12 JUIN – Escale à Santa Galdana

SAMEDI 13 JUIN – La météo nous annonce un sérieux coup de tramontane jusqu’à Minorque avec, comme souvent une force moindre côté Majorque vers laquelle nous partons en fin de matinée. Nous prendrons une bouée de mouillage en fin d’après-midi, derrière l’ilot Formentor (29 € la nuit…mais puisque c’est prétendument pour préserver les posidonies…)

DIMANCHE 14 JUIN – Escale sur bouée sous l’ilot Formentor.

LUNDI 15 JUIN – Le coup de vent étant passé, allons jeter l’ancre devant Pollensa à 1 mile, dans 2,50 mètres d’eau.

MARDI 16 JUIN – 8 Heures, la météo nous donnant peu de vent avant un nouveau coup de tramontane, nous décidons de mettre le cap sur Leucate. Dès le début de la nuit, de gros orages viennent à notre rencontre avec un vent violent sur le front de la dépression, heureusement d’assez courte durée, il n’a pas le temps de lever la mer ; il en sera ainsi une partie de la nuit.

MERCREDI 17 JUIN – 15 H 30 « Cacalou » est à son poste à Leucate ; fin du périple.

QUELQUES COMMENTAIRES :

« Cacalou » est un Océanis 390 de 11,50 mètres, équipé d’un moteur Perkins de 50 cv qui le pousse à 6 nœuds à 1800 t/m sur mer plate – 175 litres de GO plus 100 litres en bidons- Grand voile sur enrouleur-Génois sur enrouleur, Trinquette sur étai largable – Tangon – spi asymétrique – panneau solaire de 65 watts (100 watts minimum supplémentaires seraient bienvenus) – 650 litres d’eau en 3 réservoirs – Radar – VHF AIS -2 GPS – Navtex – Lecteur de carte – Ordi portable avec cartographie et traceur.

L’aller en solitaire est un choix de ma part, sans doute voulais-je m’offrir 1.000 miles en solitaire pour ma soixante dixième année…

2220 miles parcourus aller/retour, le GPS me donne une vitesse moyenne de 5, 6 nœuds sur la distance ; la route par les bouches de Bonifacio, pour aller sur le détroit de Messine, est plus courte d’une cinquantaine de miles que celle passant par Sud Sardaigne, mais cette dernière présente l’avantage d’offrir des options vers Minorque ou la côte Ouest de la Sardaigne, soit en cas de coup de vent, soit tout simplement pour le confort de l’équipage en limitant la navigation à une nuit entre deux escales. Par ailleurs, les prévisions météo sur 36 heures sont assurément fiables, même à cette époque de l’année. Pour aller à Leucade, on peut donc facilement limiter la longueur des étapes et donc le nombre de nuits en mer, en faisant escale à : Minorque, Sud Sardaigne, NO Sicile, les Eoliennes, Crotone et Leucade.

En 2013, aux mêmes dates, nous avions grelotté, tout au long du parcours aller/retour Leucate/Venise, il n’en a rien été cette année où nous avons presque toujours bénéficié de vents portants et de températures agréables, voire chaudes. Il me semble toutefois préférable d’engager ce voyage à partir de mi-mai.

Sur les iles Ioniennes, nous sommes loin des clichés des iles de la mer Egée. Elles sont assez verdoyantes car pourvues naturellement en eau. L’agriculture et l’élevage bovin, ovin, caprin  y est important, ainsi que la polyculture maraichère et fruitière et le tourisme y a encore beaucoup de place à prendre (notamment à Leucade) ; la chaleur de l’accueil est sincère même si la langue demeure une barrière à franchir, hélas par l’Anglais. Ces iles présentent l’avantage d’une quantité considérable de mouillages, ce qui permet d’en trouver toujours un protégé. Leucade est accessible par vols low-cost sur Thessalonique avec 6 heures de bus, ou vol direct chaque Mardi de Roissy C de G vers Aktion (Préveza) à 15 kms de Leucade. La marina est au top et parfaitement abritée ; son activité est largement réalisée par des flottilles de location ; les tarifs semblent quelque peu élevés, voilerie, shipchandler et mécanique à proximité (www.medmarinas.com). Un chantier fait également du gardiennage à sec.

Location d’une Panda à Leucade : 23€ par jour pour 7 jours. Le coût de la vie quotidienne, restaurants compris, reste moins cher qu’en France, mais parait trop élevé aux Grecs dont les revenus se sont effondrés.

Nos amis Leucadois vous attendent ! Bon vent !

Vous pouvez me contacter au 06 07 28 55 12.

Pierre-Henri LABADIE

henri-pierre.labadie@orange.fr

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Une journée MATELOTAGE réussie et appréciée

matelotage2014_thLe 8 mars a eu lieu au local du club une matinée de formation au matelotage par le très compétent et toujours dévoué Robert Rossato. Plusieurs membres, apportant leurs bouts, sont venus s’initier au difficile art des épissures, anneaux épissés et autres surliures.  Les différents types de cordages et le matériel indispensable ont également été évoqués. A vrai dire, même si certains ont tenté de mettre les conseils en pratique, il s’est surtout agi de regarder Robert faire afin de tenter par la suite de se débrouiller tout seul. Mais cet apprentissage sera sûrement utile à la dizaine de membres présents. Merci encore à Robert de nous faire bénéficier de son savoir.

 

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De belles régates en vue pour le YCPL en 2014

Reportage du MIDI LIBRE paru en février suite à l’AG du YCPL.

… Lire la suite

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Journée matelotage le 8 mars, ouverte à tous les plaisanciers

0006Comme tous les ans le YCPL organise une journée matelotage le 8 mars dès 9h30 au YCPL (Bassin Sud / Quai Tabarly).

Cette cession animée par notre expert dans ce domaine Robert ROSSATO est gratuite et ouverte à tous les plaisanciers du port de Leucate.

Si les épissures, les nœuds d’arrêt, d’assemblage ou d’amarrage vous posent encore des problèmes, venez nous rejoindre avec vos cordages.

Apportez si possible vos aiguilles, vos aiguilles à épisser, du fil à surlier et votre paumelle en cuir.

Pour des raisons d’organisation, merci de vous inscrire.

Ceux qui n’ont pas encore récupéré leur commande de gilets automatiques pourront le faire à cette occasion

 

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